[RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
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[RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
La cérémonie des octrois avait été close par la remise des diverses patentes, chartes et autres contreseings attestant du nouvel état de Theudbald et Ptolémée. L'ambiance avait été des plus religieuses et si Ingeburge eût pu croire que des débordements auraient pu avoir lieu, force pour elle de constater qu'il n'en fut rien. La Prinzessin se sentait soulagée de ce que l'événement se fût déroulé sans encombre et après tant de solennité, elle imaginait bien que les deux nouveaux seigneurs se sentaient eux aussi allégés — malgré tout ce qu'elle avait pu leur remettre! — et devaient avoir envie de festoyer gaiement avec leurs amis et invités.
La question d'un banquet avait été arrêtée lors de la prime séance du conseil d'Auxerre et les domestiques s'attelaient donc à l'organisation de celui-ci. Les sièges et bancs furent déplacés contre les murs tandis que les tréteaux étaient dépliés dans le centre de la pièce afin d'accueillir les planches qui constitueraient les tables. Les tables ainsi montées formaient un U, la table haute serait présidée par la maîtresse des lieux entourées de la haute noblesse, celle placée à sa droite était celle d'honneur et donc présidée en ce jour par ses deux vassaux, la table lui faisant face accueillant Håkon, Esyllt, l'Evêque de Langres et la roture.
Des doubliers à la blancheur immaculée furent déployés auxquels furent ajoutés des touailles. La vaisselle fut ensuite disposée : tailloirs, écuelles, cuillères, couteaux et hanaps ciselés.
Le menu, enfin, fut annoncé :
La question d'un banquet avait été arrêtée lors de la prime séance du conseil d'Auxerre et les domestiques s'attelaient donc à l'organisation de celui-ci. Les sièges et bancs furent déplacés contre les murs tandis que les tréteaux étaient dépliés dans le centre de la pièce afin d'accueillir les planches qui constitueraient les tables. Les tables ainsi montées formaient un U, la table haute serait présidée par la maîtresse des lieux entourées de la haute noblesse, celle placée à sa droite était celle d'honneur et donc présidée en ce jour par ses deux vassaux, la table lui faisant face accueillant Håkon, Esyllt, l'Evêque de Langres et la roture.
Des doubliers à la blancheur immaculée furent déployés auxquels furent ajoutés des touailles. La vaisselle fut ensuite disposée : tailloirs, écuelles, cuillères, couteaux et hanaps ciselés.
Le menu, enfin, fut annoncé :
Dernière édition par Ingeburge le Dim 28 Fév 2010 - 2:51, édité 3 fois
Ingeburge- Die Verdammte Schneekönigin
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Le repas serait l'occasion pour tous d'échanger tout en se régalant. Ingeburge n'avait pu voir tout le monde et comptait bien rattraper les choses au cours du banquet.
Ayant terminé de régler les derniers points avec le Héraut du Berry, elle se dirigea tout d'abord vers la cheminée. Là, aidée d'un valet qui lui versait de l'eau à l'aide d'un aquamanile d'orfèvrerie, elle se lava consciencieusement les mains. Juste à côté, un lavabo, une puisette et un essuie-mains étaient mis à disposition des autres convives afin que ceux-ci puissent s'adonner aux ablutions d'usage précédant tout repas. Tout en s'essuyant les mains ainsi purifiées, elle se dirigea vers la table d'honneur où elle prit possession de la place qui lui était réservée.
Elle invita ensuite ses commensaux à faire de même, suivant le placement d'usage, lançant ainsi le début du repas.
Ayant terminé de régler les derniers points avec le Héraut du Berry, elle se dirigea tout d'abord vers la cheminée. Là, aidée d'un valet qui lui versait de l'eau à l'aide d'un aquamanile d'orfèvrerie, elle se lava consciencieusement les mains. Juste à côté, un lavabo, une puisette et un essuie-mains étaient mis à disposition des autres convives afin que ceux-ci puissent s'adonner aux ablutions d'usage précédant tout repas. Tout en s'essuyant les mains ainsi purifiées, elle se dirigea vers la table d'honneur où elle prit possession de la place qui lui était réservée.
Elle invita ensuite ses commensaux à faire de même, suivant le placement d'usage, lançant ainsi le début du repas.
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Ingeburge- Die Verdammte Schneekönigin
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Theudbald patientait le temps que la table haute se remplisse pour pouvoir aller prendre place. Question de préséance.
Theudbald- Foutu vassal & maître
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Le Duc avait passé une cérémonie passée à fournir de nombreuses explications à ses enfants qui aimaient toujours à apprendre les coutumes nobles : ils avaient déjà vu des renouvellements d'allégeance, mais pas d'octrois. Après les efforts, le réconfort ! Il était l'heure de manger et cela lui plaisait.
En contournant la table, il présenta à sa fille la place qu'elle allait occuper. Bien qu'elle ne serait pas entourée de sa famille, il savait que son éducation ne ferait pas défaut.
Sa place l'accueillait, à droite de la maîtresse des lieux. Place d'honneur disait-on ? La relation qu'ils entretenaient était des plus tumultueuses et en ces moments, on pouvait dire qu'ils étaient dans un "creux". Pourtant, Asdru n'était pas malheureux d'être à côté de son amie. Et de l'autre côté serait sa fille aînée. Il serait donc bien entouré... et bien surveillé !
Son fils à côté de lui, le Duc prit place et questionna son amie :
Quelle belle table mais... hem... as-tu prévu une place pour ton filleul ?
Demanda t-il, une main posée sur la tête de son fils.
En contournant la table, il présenta à sa fille la place qu'elle allait occuper. Bien qu'elle ne serait pas entourée de sa famille, il savait que son éducation ne ferait pas défaut.
Sa place l'accueillait, à droite de la maîtresse des lieux. Place d'honneur disait-on ? La relation qu'ils entretenaient était des plus tumultueuses et en ces moments, on pouvait dire qu'ils étaient dans un "creux". Pourtant, Asdru n'était pas malheureux d'être à côté de son amie. Et de l'autre côté serait sa fille aînée. Il serait donc bien entouré... et bien surveillé !
Son fils à côté de lui, le Duc prit place et questionna son amie :
Quelle belle table mais... hem... as-tu prévu une place pour ton filleul ?
Demanda t-il, une main posée sur la tête de son fils.
Asdrubaelvect- Nombre de messages : 21
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Ingeburge préoccupée par les jupes de sa robe se tenait tête légèrement penché vers le côté, regard en direction du sol et tâchait d'arranger la corolle sombre que ses vêtements formaient; elle tenait bien trop à ses soieries pour risquer d'y laisse des faux plis. C'est donc passablement absorbée par son action ô combien importante qu'elle ne fit d'abord pas attention à ce que le Duc d'Amboise avait pris place à ses côtés et il fallut que celui-ci lui parlât pour qu'elle se rendît compte de sa présence.
Elle se redressa donc, remettant d'aplomb sa lourde couronne ducale et se tourna vers son... ennami, si si, ça existe, c'est quand son meilleur ami se comporte en ennemi. Un peu surprise dans ses manœuvres, elle ne répondit pas tout de suite, essayant de rassembler ses idées et de comprendre ce qu'Asdrubael lui voulait. Avisant enfin, elle percuta enfin et conséquemment déclara :
— Je le ferai manger, n'ayez crainte.
Puis dédiant un léger sourire à Miguaël, le seul être humain autorisé à la toucher, elle tendit ses mains baguées vers lui afin qu'il grimpe sur ses genoux.
Au diable les faux plis, elle pourrait toujours demander à ce que de sa robe froissée, l'on fasse un chiffon.
Elle se redressa donc, remettant d'aplomb sa lourde couronne ducale et se tourna vers son... ennami, si si, ça existe, c'est quand son meilleur ami se comporte en ennemi. Un peu surprise dans ses manœuvres, elle ne répondit pas tout de suite, essayant de rassembler ses idées et de comprendre ce qu'Asdrubael lui voulait. Avisant enfin, elle percuta enfin et conséquemment déclara :
— Je le ferai manger, n'ayez crainte.
Puis dédiant un léger sourire à Miguaël, le seul être humain autorisé à la toucher, elle tendit ses mains baguées vers lui afin qu'il grimpe sur ses genoux.
Au diable les faux plis, elle pourrait toujours demander à ce que de sa robe froissée, l'on fasse un chiffon.
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Ingeburge- Die Verdammte Schneekönigin
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Age : 106
Localisation : Bourgogne, ma mignonne!
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Fini, tout était fini, et par deux fois l'on avait vu faire le crâne, frais godelureau bourguignon, aux intonations tantôt latines, tantôt hagardes - ce qui, nous en conviendrons, revient sensiblement à pareil sens, ou bien tout le contraire, selon l'interprétation - , avant que ne soit annoncée déjà, par quelque laquais, la suite des "réjouissances", décente ripaille que ses congénères s'empressaient d'introduire par un mobilier de rigueur.
Quelle réaction eut bien pu adopter le Comte dès lors, lui qui, fleurant encore pour lui-même un relent supplicié, se tenait encore là, non-découvert et canne à la main? L'audace de l'évasion, il pourrait, apprêté, quoique le tiraillaient chaînes absurdes autant qu'étreintes... Et puis, faire pareil scandale aurait pu s'afficher tel un caprice d'antan, et par là rappeler l'apanage d'un autre Mazière... L'écorchée subtilité, de mise alors, attendit l'offre que larbin lui manifesta bientôt, et c'est s'éclipsant auprès de l'encor in-assaillie vasque murale que l'homme y céda tout à fait.
Ainsi défait, loin des regards, de sa cape, tout en prenant soin d'y soulager sa sénestre de son contenu, il se débarrassa par suite de ses gants dont l'un d'amarante vicié, s'ouvrant de fait la voie de l'assainissement palmaire. Retirant ça et là impromptues échardes sous le mince flot de la puisette qu'il faisait jouer, il ne lui fallu point longtemps pour parachever la tâche d'un rincement qui vit disparaître, pour un temps du moins, l'écarlate de l'épiderme encore meurtri au creux du bassin aux eaux naguère limpides.
Paré - et bien que guère plus présentable qu'à sa prime entrée - , ne lui restait plus qu'à s'emparer à nouveau de son appui d'élégance pour s'en aller rejoindre, sans nulle parole toujours, le siège qu'il s'était vu attribuer non loin du cousin de Clérel, à la table si promptement déployée en l'endroit où, quelques instants seulement auparavant, se pavanaient les désormais seigneurs.
Quelle réaction eut bien pu adopter le Comte dès lors, lui qui, fleurant encore pour lui-même un relent supplicié, se tenait encore là, non-découvert et canne à la main? L'audace de l'évasion, il pourrait, apprêté, quoique le tiraillaient chaînes absurdes autant qu'étreintes... Et puis, faire pareil scandale aurait pu s'afficher tel un caprice d'antan, et par là rappeler l'apanage d'un autre Mazière... L'écorchée subtilité, de mise alors, attendit l'offre que larbin lui manifesta bientôt, et c'est s'éclipsant auprès de l'encor in-assaillie vasque murale que l'homme y céda tout à fait.
Ainsi défait, loin des regards, de sa cape, tout en prenant soin d'y soulager sa sénestre de son contenu, il se débarrassa par suite de ses gants dont l'un d'amarante vicié, s'ouvrant de fait la voie de l'assainissement palmaire. Retirant ça et là impromptues échardes sous le mince flot de la puisette qu'il faisait jouer, il ne lui fallu point longtemps pour parachever la tâche d'un rincement qui vit disparaître, pour un temps du moins, l'écarlate de l'épiderme encore meurtri au creux du bassin aux eaux naguère limpides.
Paré - et bien que guère plus présentable qu'à sa prime entrée - , ne lui restait plus qu'à s'emparer à nouveau de son appui d'élégance pour s'en aller rejoindre, sans nulle parole toujours, le siège qu'il s'était vu attribuer non loin du cousin de Clérel, à la table si promptement déployée en l'endroit où, quelques instants seulement auparavant, se pavanaient les désormais seigneurs.
Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Son père semblait préoccupé par la place qu'il allait occupé... Et finalement, ce fut la maîtresse des lieux qui mit fin au suspens. Miguael se jeta littéralement dans les bras d'Ingeburge sachant pertinemment que son père montrerait son désaccord vis à vis du projet de celle-ci.
Et pour accentuer la réaction d'Asdru -bien que le très jeune fils ne soit pas rebelle pour deux sous, juste une envie de s'amuser en vérité- Miguael babilla bruyamment.
Marraine !
Il lui fallait à présent monter sur les genoux ducaux, ce qui s'avérait être un défi de taille pour lui qui était haut comme trois pommes.
Le gamin posa donc ses mains sur les jupes et prit son impulsion pour essayer de grimper. C'est allongé sur les cuisses d'Ingeburge qu'il finit, les mains fermement accrochées dans les jupes, se tortillant dans tous les sens pour tenter de finir assis.
Et pour accentuer la réaction d'Asdru -bien que le très jeune fils ne soit pas rebelle pour deux sous, juste une envie de s'amuser en vérité- Miguael babilla bruyamment.
Marraine !
Il lui fallait à présent monter sur les genoux ducaux, ce qui s'avérait être un défi de taille pour lui qui était haut comme trois pommes.
Le gamin posa donc ses mains sur les jupes et prit son impulsion pour essayer de grimper. C'est allongé sur les cuisses d'Ingeburge qu'il finit, les mains fermement accrochées dans les jupes, se tortillant dans tous les sens pour tenter de finir assis.
Miguael Enguerrand- La Petite Merveille
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Asdru était mi-amusé mi-attristé de voir son amie ne s'intéresser qu'à ses jupes alors qu'il venait de s'asseoir à côté d'elle. Si la situation n'était pas telle qu'elle était, il n'aurait sûrement été qu'amusé de la voir si obnubilé par les étoffes. Mais tout n'était pas comme il l'espérait.
La réponse qu'elle lui formula lui donna l'impression de l'ennuyer profondément et apporta de l'eau au moulin de ses éternelles questionnements sur la relation qu'il entretenait avec Ingeburge. Mais ce jour n'était-il pas jour de réjouissances ? Il lui fallait donc chercher autre chose à dire que ses questionnements et ses arias.
Ce fut une belle cérémonie. Les enfants, Miguael surtout, furent émerveillés et tu fais une excellente suzeraine pour ces hommes. J'espère qu'ils sauront bien te représenter.
Il réprima un commentaire mais pas un soupir en voyant son fils escalader très maladroitement la maîtresse des lieux et se demandait bien pourquoi celle-ci s'occupait tant de ses jupes pour laisser ensuite un petit homme les froisser avec tant d'empressement.
Il n'en dit pourtant évidemment rien, préférant éviter un inévitable énième conflit.
La réponse qu'elle lui formula lui donna l'impression de l'ennuyer profondément et apporta de l'eau au moulin de ses éternelles questionnements sur la relation qu'il entretenait avec Ingeburge. Mais ce jour n'était-il pas jour de réjouissances ? Il lui fallait donc chercher autre chose à dire que ses questionnements et ses arias.
Ce fut une belle cérémonie. Les enfants, Miguael surtout, furent émerveillés et tu fais une excellente suzeraine pour ces hommes. J'espère qu'ils sauront bien te représenter.
Il réprima un commentaire mais pas un soupir en voyant son fils escalader très maladroitement la maîtresse des lieux et se demandait bien pourquoi celle-ci s'occupait tant de ses jupes pour laisser ensuite un petit homme les froisser avec tant d'empressement.
Il n'en dit pourtant évidemment rien, préférant éviter un inévitable énième conflit.
Asdrubaelvect- Nombre de messages : 21
Age : 34
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Umondel alla féliciter chaleureusement Theudbald
Ta noblesse d'esprit est maintenant en adéquation avec ta noblesse d'état.
Il regarda ensuite le menu : faisan, sanglier, vins qu'il ne connaissait pas, mais qu'il se ferait une joie de goûter dans un premier temps, et boire franchement dans un second temps.
Ta noblesse d'esprit est maintenant en adéquation avec ta noblesse d'état.
Il regarda ensuite le menu : faisan, sanglier, vins qu'il ne connaissait pas, mais qu'il se ferait une joie de goûter dans un premier temps, et boire franchement dans un second temps.
Umondel- Nombre de messages : 3
Localisation : Joinville (Bourgogne)
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
L'opération "main propre" menée à bien, l'Ambacienne prit la place qui lui avait été désignée. Juste à coté de son père "adopté" lui même à la droite d'Ingeburge. Elle en conclu qu'ils s'étaient réconciliés ce qui lui fit venir le sourire plus facilement. Innocente demoiselle.
A sa droite, le siège vide attendait encore un convive. Elle s'intéressa donc à son voisin bien présent, hocha du chef aux propos d'Asdru à Inge et ajouta.
Un jour, il faudra tout de même apprendre à Miguaël les bonnes manières, mon père. Il a certes du charme et, qui sait, cela continuera peut-être à fonctionner avec les demoiselles dans quelques années... mais tout de même !
Un fin sourire ponctua ses remarques et elle lança un discret clin d'oeil à son jeune frère. Et revint alors le Duc douairier d'Amboise.
Je ne connais guère les deux anoblis. J'ai une bien mauvaise mémoire, je le crains, et l'époque de ma vie à Dijon s'estompe.
A sa droite, le siège vide attendait encore un convive. Elle s'intéressa donc à son voisin bien présent, hocha du chef aux propos d'Asdru à Inge et ajouta.
Un jour, il faudra tout de même apprendre à Miguaël les bonnes manières, mon père. Il a certes du charme et, qui sait, cela continuera peut-être à fonctionner avec les demoiselles dans quelques années... mais tout de même !
Un fin sourire ponctua ses remarques et elle lança un discret clin d'oeil à son jeune frère. Et revint alors le Duc douairier d'Amboise.
Je ne connais guère les deux anoblis. J'ai une bien mauvaise mémoire, je le crains, et l'époque de ma vie à Dijon s'estompe.
Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
« Marraine ! »
La Petite Merveille ne se fit pas désirer trop longuement car répondant aussitôt à l'appel silencieux d'Ingeburge, il se précipita dans ses bras, bien bruyant pour sa part et atterrit tant bien que mal sur ses genoux. Amusée, elle l'aida à se hisser totalement et le fit asseoir convenablement :
— Voilà.
Bien qu'occupée à réceptionner son précieux colis, elle ne perdit néanmoins pas une miette de ce que déclara Asdrubael ni ce qu'ajouta Ellesya qui venait de les rejoindre à la tablée. Elle perçut bien le soupir du duc auquel firent échos les paroles de sa fille mais elle ne répondit rien, persuadée de ce qu'une marraine avait bien le droit de gâter et de passer les caprices de son filleul. Elle rebondit cependant sur ce qui fut dit sur la cérémonie et ses deux vassaux :
— Il me semble que votre père connaît fort bien Ptolémée qui a été très actif au sein de l'Ost de Bourgogne jusqu'à en devenir l'un des membres d'Etat-Major en tant que colonel, vous avez dû le croiser quelques fois mais guère plus car il réside à Joinville. Quant à Theudbald, c'est un routier récemment intégré à l'ost lui aussi, cela explique que vous n'ayez nulle souvenance de lui, il n'était pas au pays quand vous vous y trouviez encore.
Puis, d'une voix douce, elle déclara à Asdru :
— Vos compliments me touchent sincèrement, j'espère que je serai à la hauteur de ces qualités que vous me prêtez, pour eux et pour ces terres qui m'ont été octroyées... et pour la Bourgogne, bien sûr.
Le bruit d'un siège que l'on tire dévia quelques secondes son attention et elle tourna la tête vers son origine. A sa gauche, le Comte de Belfort était en train de prendre place et elle pouvait parfaitement le voir car Cyril n'avait pas encore rejoint sa place. Durant quelques instants, elle l'observa, curieuse de voir comment il se portait lui qui quelques semaines plus tôt se trouvait encore alité. Il semblait plus renfermé que d'habitude, l'attitude hautaine et dédaigneuse d'avant l'accident ayant cédé la place à une humeur plus sombre. Elle avait déjà noté ce changement mais il lui apparaissait plus manifeste aujourd'hui, peut-être du fait qu'elle le côtoyait en société.
Tâchant de dissiper le malaise qu'elle sentait poindre, elle lança, légèrement mordante :
— Et alors, vous ne daignerez donc pas me saluer?
Sa question toute rhétorique fut ponctuée d'une petite moue narquoise.
La Petite Merveille ne se fit pas désirer trop longuement car répondant aussitôt à l'appel silencieux d'Ingeburge, il se précipita dans ses bras, bien bruyant pour sa part et atterrit tant bien que mal sur ses genoux. Amusée, elle l'aida à se hisser totalement et le fit asseoir convenablement :
— Voilà.
Bien qu'occupée à réceptionner son précieux colis, elle ne perdit néanmoins pas une miette de ce que déclara Asdrubael ni ce qu'ajouta Ellesya qui venait de les rejoindre à la tablée. Elle perçut bien le soupir du duc auquel firent échos les paroles de sa fille mais elle ne répondit rien, persuadée de ce qu'une marraine avait bien le droit de gâter et de passer les caprices de son filleul. Elle rebondit cependant sur ce qui fut dit sur la cérémonie et ses deux vassaux :
— Il me semble que votre père connaît fort bien Ptolémée qui a été très actif au sein de l'Ost de Bourgogne jusqu'à en devenir l'un des membres d'Etat-Major en tant que colonel, vous avez dû le croiser quelques fois mais guère plus car il réside à Joinville. Quant à Theudbald, c'est un routier récemment intégré à l'ost lui aussi, cela explique que vous n'ayez nulle souvenance de lui, il n'était pas au pays quand vous vous y trouviez encore.
Puis, d'une voix douce, elle déclara à Asdru :
— Vos compliments me touchent sincèrement, j'espère que je serai à la hauteur de ces qualités que vous me prêtez, pour eux et pour ces terres qui m'ont été octroyées... et pour la Bourgogne, bien sûr.
Le bruit d'un siège que l'on tire dévia quelques secondes son attention et elle tourna la tête vers son origine. A sa gauche, le Comte de Belfort était en train de prendre place et elle pouvait parfaitement le voir car Cyril n'avait pas encore rejoint sa place. Durant quelques instants, elle l'observa, curieuse de voir comment il se portait lui qui quelques semaines plus tôt se trouvait encore alité. Il semblait plus renfermé que d'habitude, l'attitude hautaine et dédaigneuse d'avant l'accident ayant cédé la place à une humeur plus sombre. Elle avait déjà noté ce changement mais il lui apparaissait plus manifeste aujourd'hui, peut-être du fait qu'elle le côtoyait en société.
Tâchant de dissiper le malaise qu'elle sentait poindre, elle lança, légèrement mordante :
— Et alors, vous ne daignerez donc pas me saluer?
Sa question toute rhétorique fut ponctuée d'une petite moue narquoise.
Dernière édition par Ingeburge le Lun 1 Mar 2010 - 2:10, édité 1 fois
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Ingeburge- Die Verdammte Schneekönigin
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
L'aide providentielle (enfin presque!) de sa marraine l'aida énormément à se jucher sur les genoux accueillants de celle qui allait l'accompagner durant sa vie et lui apprendre les valeurs d'Aristote.
Fier de sa position, il regarda tour à tour son père et sa sœur aînée qui parlait de lui. Il ne comprenait pas exactement ce qu'elle lui voulait en parlant de demoiselles, mais par principe il lui sourit.
Inge parla ensuite à un autre homme, de l'autre côté de la table qu'il ne connaissait pas. Ce dernier avait une mine inquiétante et Miguael serra de ses petites mains les jupes, et peut-être les cuisses aussi, d'Ingeburge.
Marraine, quand est-ce qu'on mange ?
Fier de sa position, il regarda tour à tour son père et sa sœur aînée qui parlait de lui. Il ne comprenait pas exactement ce qu'elle lui voulait en parlant de demoiselles, mais par principe il lui sourit.
Inge parla ensuite à un autre homme, de l'autre côté de la table qu'il ne connaissait pas. Ce dernier avait une mine inquiétante et Miguael serra de ses petites mains les jupes, et peut-être les cuisses aussi, d'Ingeburge.
Marraine, quand est-ce qu'on mange ?
Miguael Enguerrand- La Petite Merveille
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Håkon avait patienté durant cette cérémonie. Il n'était pas tellement à l'aise et l'accueil reçu ne le poussait pas à s'inclure outre mesure dans les festivités. Il ne connaissait pratiquement personne et les personnes connues étaient toutes d'un autre milieu, la haute noblesse. Un instant de nostalgie à une époque où tout était plus simple fit place au pragmatisme et au flegme familial. Il suivit le flot d'invités aux tables du banquet où son rang lui cuisit les joues alors qu'il s'installait sans mot dire proche de la roture. Les parchemins reçus de son grand père étaient une réalité qui lui était de plus en plus compliquée d'accepter et il se dit qu'il lui faudrait rapidement relancer la Hérauderie pour qu'enfin son rang soit reconnu.
Il ne s'attarderait sans doute pas à table, n'ayant personne à qui parler, la jeune sœur d'Ellesya restant... jeune effectivement. Sa présence le fit penser à Grimoald et il se dit qu'il devrait bientôt voir pour enfin lui donner les cours promis voilà quelques semaines. Il goûta les mets délicieux et reconnu le goût de sa tante pour les bonnes choses. Les rentes tirées de ses multiples charges et titres servaient finalement assez bien son accueil et il se dit avec regret que son insinuation quant à la cour tantale ne semblait pas avoir eu l'effet escompté. Il observa son amie assise auprès de son père adoptif et remarqua qu'elle semblait parfaitement à son aise parmi les autres nobles. Son éducation sans doute et l'hôtesse devaient y être pour beaucoup. Il sourit légèrement et termina le banquet en observant les tables les plus hautes, cherchant les armoiries et notant mentalement les noms et fonctions des gens, informations qu'il avait partiellement glanées auprès des gardes de la Princesse-Duchesse-Comtesse.
Il ne s'attarderait sans doute pas à table, n'ayant personne à qui parler, la jeune sœur d'Ellesya restant... jeune effectivement. Sa présence le fit penser à Grimoald et il se dit qu'il devrait bientôt voir pour enfin lui donner les cours promis voilà quelques semaines. Il goûta les mets délicieux et reconnu le goût de sa tante pour les bonnes choses. Les rentes tirées de ses multiples charges et titres servaient finalement assez bien son accueil et il se dit avec regret que son insinuation quant à la cour tantale ne semblait pas avoir eu l'effet escompté. Il observa son amie assise auprès de son père adoptif et remarqua qu'elle semblait parfaitement à son aise parmi les autres nobles. Son éducation sans doute et l'hôtesse devaient y être pour beaucoup. Il sourit légèrement et termina le banquet en observant les tables les plus hautes, cherchant les armoiries et notant mentalement les noms et fonctions des gens, informations qu'il avait partiellement glanées auprès des gardes de la Princesse-Duchesse-Comtesse.
Håkon- Nevø Encombrant
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Mallory se dirigea vers le siège que lui avait réservé Ingeburge, à la droite de l'ex Colonel de l'Ost qui était à l'honneur aujourd'hui. Avant de s'assoir, elle félicita le second anobli.
Mes sincères Félicitations Seigneur d'Irancy. Être le vassal d'une figure emblématique de la Bourgogne telle que sa Grâce Ingeburge est un grand privilège, vous êtes un veinard Theudbald.
Tout en prenant place à table, elle salua le Juge Umondel qui se trouvait sur le siège voisin. Elle se dit que ce serait l'occasion de faire plus ample connaissance.
Puis elle adressa un large sourire à Ptolémée et le félicita avec enthousiasme.
C'est une grande joie pour moi d'avoir pu assister à cette cérémonie qui marque votre entrée dans la noblesse et le serment qui vous unit désormais à Ingeburge.
Mes sincères Félicitations Seigneur d'Irancy. Être le vassal d'une figure emblématique de la Bourgogne telle que sa Grâce Ingeburge est un grand privilège, vous êtes un veinard Theudbald.
Tout en prenant place à table, elle salua le Juge Umondel qui se trouvait sur le siège voisin. Elle se dit que ce serait l'occasion de faire plus ample connaissance.
Puis elle adressa un large sourire à Ptolémée et le félicita avec enthousiasme.
C'est une grande joie pour moi d'avoir pu assister à cette cérémonie qui marque votre entrée dans la noblesse et le serment qui vous unit désormais à Ingeburge.
Mallory- Nombre de messages : 17
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Le Héraut berrichon entra peu de temps après la princesse, à vrai dire il l'avait suivie, ne voulant pas manquer le festin, le meilleur moment des cérémonies d'anoblissements...
Apercevant le fameux neveu, ex Berry et berrichon, nouveau tourangeau et euh beaucoup de chose, il s'en approcha et lui donna une petite frappe amicale dans le dos étouffant son habituel "alors jeune puceau, toujours à courir les bordels ?" qui aurait été du plus mauvais effet pour l'occasion, il préféra le plus classique et convenu, surtout en présence de son altesse Tata :
Alors l'ami, comment vas ?
Apercevant le fameux neveu, ex Berry et berrichon, nouveau tourangeau et euh beaucoup de chose, il s'en approcha et lui donna une petite frappe amicale dans le dos étouffant son habituel "alors jeune puceau, toujours à courir les bordels ?" qui aurait été du plus mauvais effet pour l'occasion, il préféra le plus classique et convenu, surtout en présence de son altesse Tata :
Alors l'ami, comment vas ?
Thomas de Clérel- Nombre de messages : 10
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Il entra et chercha sa place une fois la haute noblesse installée. Il se servit dans la foulée un verre de rouquin, en guise d'apéritif. Ce faisant, il se promit que d'ici un an, cette table ducale serait pourvue en vin d'Irancy. Il avait de grands projets de plantation et de commerce de vin. Le fait qu'il n'entendait absolument rien au marchandage ne semblait pas entrer en ligne de compte.
Nombre de mercenaires sont tout simplement étrangers au principe d'économie. Il y avait du boulot.
Il fit un signe de tête à Mallory et une réponse avisée.
Pour sûr, un privilège, une chance, un bon heur !
Nombre de mercenaires sont tout simplement étrangers au principe d'économie. Il y avait du boulot.
Il aurait volontiers répondu que Sa Grâce Ingeburge avait le privilège d'être la suzeraine d'une figure emblématique de la Bourgogne, mais il craint que l'humour n'eût pas été apprécié.Mallory a écrit:Mes sincères Félicitations Seigneur d'Irancy. Être le vassal d'une figure emblématique de la Bourgogne telle que sa Grâce Ingeburge est un grand privilège, vous êtes un veinard Theudbald.
Il fit un signe de tête à Mallory et une réponse avisée.
Pour sûr, un privilège, une chance, un bon heur !
Theudbald- Foutu vassal & maître
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Håkon sourit de l'entrée en matière de son ami berichon. Il se leva pour l'accueillir.
- Salut Thomas, quel plaisir de te voir ! Cela commence à dater notre dernière rencontre. Je vois que tu portes bien les caducées. Et ton manteau... quelle classe ! Il m'en faudrait un pareil, tu ne crois pas que tu pourrais m'en avoir un ?
Grand sourire et attrapant deux gobelets vides sur la table et un pichet il les remplit à ras bord.
- Tu prendras bien un verre pour fêter nos retrouvailles ? Ensuite il me semble que tu as une place à la grande table, avec Tat... euh ma Tante. Au Berry et à Auxerre ! Je n'ose faire le cri de ma tante, je n'ai pas encore eu le temps de m'entraîner... je devrais peut-être lui chiper son chat, Faunus... et faire du mimétisme.
Lève et tend son verre pour trinquer.
- Salut Thomas, quel plaisir de te voir ! Cela commence à dater notre dernière rencontre. Je vois que tu portes bien les caducées. Et ton manteau... quelle classe ! Il m'en faudrait un pareil, tu ne crois pas que tu pourrais m'en avoir un ?
Grand sourire et attrapant deux gobelets vides sur la table et un pichet il les remplit à ras bord.
- Tu prendras bien un verre pour fêter nos retrouvailles ? Ensuite il me semble que tu as une place à la grande table, avec Tat... euh ma Tante. Au Berry et à Auxerre ! Je n'ose faire le cri de ma tante, je n'ai pas encore eu le temps de m'entraîner... je devrais peut-être lui chiper son chat, Faunus... et faire du mimétisme.
Lève et tend son verre pour trinquer.
Håkon- Nevø Encombrant
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Lambert entra dans la pièce et se dirigea vers la duchesse d'Auxerre. Il se pencha vers elle et lui murmura quelque chose à l'oreille.
Il repartit aussitôt et prestement ouvrir la grande porte pour laisser la duchesse de Bourgogne, la vraie, pénétrer dans la salle de banquet, entourée de quelques gardes ducaux et auxerrois.
Sai Graisce Soraine d'Virloiènvail, Grand'Duchiesse d'Occident !
Il repartit aussitôt et prestement ouvrir la grande porte pour laisser la duchesse de Bourgogne, la vraie, pénétrer dans la salle de banquet, entourée de quelques gardes ducaux et auxerrois.
Sai Graisce Soraine d'Virloiènvail, Grand'Duchiesse d'Occident !
Lambert Harserieux- Gairdien du chastelet d'Ausserre
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Son garde qui l'avait annoncé au gardien revient vers elle et lui annonça que la cérémonie était terminée mais qu'elle pouvait se rendre au banquet. Il lui suffisait de suivre le gardien.
Elle s'extirpa donc de son équipage, confia l'équipage et les chevaux aux bons soins d'un palefrenier et suivit avec sa garde, leur guide.
Arrivée devant une lourde porte ouvragée, il leur demanda de patienter puis entra... avant de revenir quelques minutes plus tard pour ouvrir la porte en grand et l'annoncer.
Elle entra donc et s'empressa d'aller saluer la maitresse des lieux, son amie, la Duchesse d'Auxerre.
"Bonne soirée à tous, j'arrive trop tard pour la cérémonie mais à temps pour les réjouissances. A croire que la gourmandise me guide ! Votre Grâce, pardonnez-moi mon retard et merci pour votre invitation."
En attendant qu'on lui indique où elle devait prendre place, elle alla féliciter les deux nouveaux seigneurs, tout en espérant bien au cours de la soirée pouvoir leur parler plus librement :
"Seigneur D'Irancy et Seigneur de Cravant, félicitation. Doublement même d'abord pour cette reconnaissance de vos mérites, et ensuite pour avoir comme suzeraine aussi prestigieuse, qui allie compétence, dévouement et charme.
Mais comme toujours, elle a bien choisi ses vassaux, vous le méritez amplement."
Elle s'extirpa donc de son équipage, confia l'équipage et les chevaux aux bons soins d'un palefrenier et suivit avec sa garde, leur guide.
Arrivée devant une lourde porte ouvragée, il leur demanda de patienter puis entra... avant de revenir quelques minutes plus tard pour ouvrir la porte en grand et l'annoncer.
Elle entra donc et s'empressa d'aller saluer la maitresse des lieux, son amie, la Duchesse d'Auxerre.
"Bonne soirée à tous, j'arrive trop tard pour la cérémonie mais à temps pour les réjouissances. A croire que la gourmandise me guide ! Votre Grâce, pardonnez-moi mon retard et merci pour votre invitation."
En attendant qu'on lui indique où elle devait prendre place, elle alla féliciter les deux nouveaux seigneurs, tout en espérant bien au cours de la soirée pouvoir leur parler plus librement :
"Seigneur D'Irancy et Seigneur de Cravant, félicitation. Doublement même d'abord pour cette reconnaissance de vos mérites, et ensuite pour avoir comme suzeraine aussi prestigieuse, qui allie compétence, dévouement et charme.
Mais comme toujours, elle a bien choisi ses vassaux, vous le méritez amplement."
Sorane- Nombre de messages : 90
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Theudbald se leva à l'entrée de la duchesse de Bourgogne.
Votre Grâce, c'est un grand honneur en plus d'un plaisir de recevoir compliment de la part de la Riche Duchesse. Soyez-en louée !
Votre Grâce, c'est un grand honneur en plus d'un plaisir de recevoir compliment de la part de la Riche Duchesse. Soyez-en louée !
Theudbald- Foutu vassal & maître
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Elle retint un haussement d'épaules, elle ne s'était jamais interrogée sur le comportement du Mazière, ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle commencerait. Elle avait de toute façon fort à faire, devant s'occuper de la Petite Merveille qui ne comptait pas que sa marraine se laisse distraire. D'un signe de tête, elle appela un valet qui vint à sa rencontre et lui demanda de les servir en boisson : pour elle, un peu de Kölsch et pour Miguaël, du vin, abondamment coupé à l'eau. Si Asdru ou Sya y trouvaient à y redire, elle ne doutait pas que la drôle de paire le ferait savoir.
C'est donc toute absorbée par son filleul que se trouvait la Duchesse d'Auxerre. Les conversations débutaient, çà et là entre ceux se rapprochant des tables tandis que d'autres restaient des plus mutiques. Et le petit avait faim et d'un nouveau signe, elle se fit servir le premier plat, la porée blanche, marquant ainsi le début du repas.
Alors qu'elle s'apprêtait à manger — Miguaël n'était pas le seul à avoir faim — les portes de l'Aula Magna s'ouvrirent sur un Lambert visiblement pressé. Il vint à elle, lui communiqua les raisons de son entrée et annonça donc celle qui venait d'arriver. Ingeburge regarda vers l'ouverture et malgré le fait qu'elle n'attendait plus personne, ne marqua aucune surprise, rien ou presque, il faut dire, ne pouvait la perturber. Elle observa donc de son bel air tranquille la Duchesse de Bourgogne faire son entrée et l'accueillit d'un sourire quand elle se fut approchée :
— Je suis heureuse Votre Grâce de pouvoir vous accueillir à Auxerre, je ne sais que trop combien votre temps vous est précieux. J'espère donc que vous pourrez profiter ici d'instants bien mérités de repos et de paix.
Son amie s'éloigna, afin de saluer et féliciter les héros du jour et elle profita pour réfléchir à la place qu'elle attribuerait à Sorane, présageant que ce qu'elle serait obligé de décider ne conviendrait pas à tous. Elle appela finalement un domestique et indiqua que le Duc d'Amboise passerait à sa gauche et que sa suzeraine prendrait la place d'honneur. Quant à Kad... On verrait s'il se réveillerait, Vaxilart également.
Elle vida sa bière d'un trait et demanda à être resservie. Le repas ne serait pas de tout repos.
C'est donc toute absorbée par son filleul que se trouvait la Duchesse d'Auxerre. Les conversations débutaient, çà et là entre ceux se rapprochant des tables tandis que d'autres restaient des plus mutiques. Et le petit avait faim et d'un nouveau signe, elle se fit servir le premier plat, la porée blanche, marquant ainsi le début du repas.
Alors qu'elle s'apprêtait à manger — Miguaël n'était pas le seul à avoir faim — les portes de l'Aula Magna s'ouvrirent sur un Lambert visiblement pressé. Il vint à elle, lui communiqua les raisons de son entrée et annonça donc celle qui venait d'arriver. Ingeburge regarda vers l'ouverture et malgré le fait qu'elle n'attendait plus personne, ne marqua aucune surprise, rien ou presque, il faut dire, ne pouvait la perturber. Elle observa donc de son bel air tranquille la Duchesse de Bourgogne faire son entrée et l'accueillit d'un sourire quand elle se fut approchée :
— Je suis heureuse Votre Grâce de pouvoir vous accueillir à Auxerre, je ne sais que trop combien votre temps vous est précieux. J'espère donc que vous pourrez profiter ici d'instants bien mérités de repos et de paix.
Son amie s'éloigna, afin de saluer et féliciter les héros du jour et elle profita pour réfléchir à la place qu'elle attribuerait à Sorane, présageant que ce qu'elle serait obligé de décider ne conviendrait pas à tous. Elle appela finalement un domestique et indiqua que le Duc d'Amboise passerait à sa gauche et que sa suzeraine prendrait la place d'honneur. Quant à Kad... On verrait s'il se réveillerait, Vaxilart également.
Elle vida sa bière d'un trait et demanda à être resservie. Le repas ne serait pas de tout repos.
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Ingeburge- Die Verdammte Schneekönigin
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Le Duc rit de bon cœur à la remarque de son ami que la classe de son manteau, il est vrai que cela donnait donnait beaucoup d'allure, le seul intérêt d'être Pair, d'ailleurs.
Très longtemps, trop longtemps même...Pour mon manteau, maintenant que tu ne veux plus être prêtre, je t'en prêterais un pour ton mariage va, surtout si elle est jolie...sourit et prend l'un des verres.
Au Berry et à la Duchesse d'Auxerre alors ! Lève son verre et trinque avec son prédécesseur à la marche de Berry.
Je ne vais pas tarder à rejoindre ma place, en effet, il n'est pas bon de se faire trop désirer... Quel est le cri de ta tante au fait ? Lève un sourcil, intrigué par le rapport entre un cri et un chat.
Très longtemps, trop longtemps même...Pour mon manteau, maintenant que tu ne veux plus être prêtre, je t'en prêterais un pour ton mariage va, surtout si elle est jolie...sourit et prend l'un des verres.
Au Berry et à la Duchesse d'Auxerre alors ! Lève son verre et trinque avec son prédécesseur à la marche de Berry.
Je ne vais pas tarder à rejoindre ma place, en effet, il n'est pas bon de se faire trop désirer... Quel est le cri de ta tante au fait ? Lève un sourcil, intrigué par le rapport entre un cri et un chat.
Thomas de Clérel- Nombre de messages : 10
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Que faire devant pareil déballage de mets raffinés lorsque point la faim ne vous tiraille ? L'interrogation, pour Mazière, demeurait en suspens, et redoutable était l'attente quant à l'ouverture de ces gastronomiques hostilités qui, loin de le préoccuper, aurait pu faire dénoter, chez lui, quelque propension supplémentaire encore à l'offense... On ne répugne si fastueux couvert sans une fort bonne raison... Et la sienne, en le contexte social en vigueur, suffisait-elle? Saurait-il l'exposer seulement..?
Alors il cède à cette pulsion qui avait, quelques mois auparavant, contribué à le perdre, car en effet, quelque serviteur malhabile avait cru bon, en cet instant inaugural, de lui proposer la dégustation du vin local... Dorénavant, s'il lui fallait perdre pied vis-à-vis de cette odieuse réalité, il n'aurait vraisemblablement même plus à s'éloigner de la Princesse pour en trouver les transports. Servi abondamment suite à un hochement de tête significatif quoiqu'indolent, il porta bien vite la coupe de gravure pourvue en sa lippe si froide encor. Et c'est l'effusion de senois liquide nouvel entre les tortueuses papilles Comtales autant que d'exquises saveurs pour son palais...
Soudain, c'est l'endolori poing, jusqu'alors paisiblement déployé sur la table, qui se contracte au point d'en réveiller les plaies toujours tièdes, tandis que s'élève le timbre teinté d'âpreté si caractéristique de l'hôte en la direction de l'Impérial. Il était ouvertement par elle découvert, enfin, et présentement exposé, de par l'absence manifeste de son voisin dextre... Et qu'allait-il bien pouvoir rétorquer à ces paroles qui sonnaient à demi reproche?
Néant, tout d'abord... Assidûment, il s'attèle seulement à jauger l'offert regard d'opaline du sien, à peine plus marqué, se perdant là un instant dans quelques égards indicibles.
Il voudrait pouvoir simplement répondre, s'excuser d'un retard malheureux, et pourquoi pas complimenter le délectable cru dont elle s'est fait possession, ou autre chose encore... Il voudrait...
Mais il en aurait été trop aisé d'ainsi se dérouler, et quand vint, bien avancée déjà, l'heure au Mazière d'esquisser de ses lèvres une réplique, jaillit depuis l'huis massif une convive sursitaire de choix, Feudataire même du Grand Duché d'Occident, de quoi effacer toute discussion qui s'en put entamer, l'on en convient. Que faire alors, l'Altesse se trouvant toute accaparée déjà..? Humblement passer sous silence toute forme d'intervention, sans doute, et revenir au rôle de Haut-Noble atypique qu'il s'imposait en cette portion de la tablée, l'air ténébreux et passablement dénué des convenances sociales... Il s'affaira pour l'occasion d'engouffrer, avec une classe néanmoins maintenue, les victuailles finement épicées qui avait été servies à chacun, entre-temps... L'appétit viendrait en mangeant, selon le proverbe, quoiqu'on en puisse douter dans le cas présent... Et puis, quelle meilleure fuite de circonstance, pour l'homme peu amène et déserté de toute considération?
Pour la suite, l'Auxerroise semblait d'ailleurs avoir décidé de le reléguer à plus lointaine position encore, le séparant définitivement de sa personne par le Duc d'Amboise, après l'attente incertaine du Cardinal. Qu'il en fusse ainsi désormais, alors, et qu'ils ne puissent échanger qu'un temps prochain... Ou pas.
Alors il cède à cette pulsion qui avait, quelques mois auparavant, contribué à le perdre, car en effet, quelque serviteur malhabile avait cru bon, en cet instant inaugural, de lui proposer la dégustation du vin local... Dorénavant, s'il lui fallait perdre pied vis-à-vis de cette odieuse réalité, il n'aurait vraisemblablement même plus à s'éloigner de la Princesse pour en trouver les transports. Servi abondamment suite à un hochement de tête significatif quoiqu'indolent, il porta bien vite la coupe de gravure pourvue en sa lippe si froide encor. Et c'est l'effusion de senois liquide nouvel entre les tortueuses papilles Comtales autant que d'exquises saveurs pour son palais...
Soudain, c'est l'endolori poing, jusqu'alors paisiblement déployé sur la table, qui se contracte au point d'en réveiller les plaies toujours tièdes, tandis que s'élève le timbre teinté d'âpreté si caractéristique de l'hôte en la direction de l'Impérial. Il était ouvertement par elle découvert, enfin, et présentement exposé, de par l'absence manifeste de son voisin dextre... Et qu'allait-il bien pouvoir rétorquer à ces paroles qui sonnaient à demi reproche?
Néant, tout d'abord... Assidûment, il s'attèle seulement à jauger l'offert regard d'opaline du sien, à peine plus marqué, se perdant là un instant dans quelques égards indicibles.
Il voudrait pouvoir simplement répondre, s'excuser d'un retard malheureux, et pourquoi pas complimenter le délectable cru dont elle s'est fait possession, ou autre chose encore... Il voudrait...
Mais il en aurait été trop aisé d'ainsi se dérouler, et quand vint, bien avancée déjà, l'heure au Mazière d'esquisser de ses lèvres une réplique, jaillit depuis l'huis massif une convive sursitaire de choix, Feudataire même du Grand Duché d'Occident, de quoi effacer toute discussion qui s'en put entamer, l'on en convient. Que faire alors, l'Altesse se trouvant toute accaparée déjà..? Humblement passer sous silence toute forme d'intervention, sans doute, et revenir au rôle de Haut-Noble atypique qu'il s'imposait en cette portion de la tablée, l'air ténébreux et passablement dénué des convenances sociales... Il s'affaira pour l'occasion d'engouffrer, avec une classe néanmoins maintenue, les victuailles finement épicées qui avait été servies à chacun, entre-temps... L'appétit viendrait en mangeant, selon le proverbe, quoiqu'on en puisse douter dans le cas présent... Et puis, quelle meilleure fuite de circonstance, pour l'homme peu amène et déserté de toute considération?
Pour la suite, l'Auxerroise semblait d'ailleurs avoir décidé de le reléguer à plus lointaine position encore, le séparant définitivement de sa personne par le Duc d'Amboise, après l'attente incertaine du Cardinal. Qu'il en fusse ainsi désormais, alors, et qu'ils ne puissent échanger qu'un temps prochain... Ou pas.
Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Håkon nota mentalement de lui rappeler l'histoire du manteau pour son mariage. Trinquer au Berry maintenant qu'il était tourangeau l'amusait beaucoup. Il regarda son ami pour voir s'il se moquait de lui à propos du cri de sa tante puis il prit une inspiration et lança du fond du cœur :
- Miaaaohohohouuuu...tuf tuf tuf...
Décidément pas entraîné du tout, il termina en s'étouffant à moitié et en riant de bon cœur les larmes au yeux. Il reprit la parole en s'essuyant les yeux d'un revers de manche.
- Il s'agit donc d'un miaulement de chat. Elle aime l'originalité, Son Altesse.
- Miaaaohohohouuuu...tuf tuf tuf...
Décidément pas entraîné du tout, il termina en s'étouffant à moitié et en riant de bon cœur les larmes au yeux. Il reprit la parole en s'essuyant les yeux d'un revers de manche.
- Il s'agit donc d'un miaulement de chat. Elle aime l'originalité, Son Altesse.
Håkon- Nevø Encombrant
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Re: [RP - 25 janvier 1458] Banquet de festoiement
Le repas serait long. Vraiment long. Elle commençait à en avoir assez d'ailleurs alors qu'il ne faisait que commencer. Fort heureusement, Miguaël était là pour la distraire avec son joyeux babillage et elle tâchait de se concentrer sur cet îlot d'allégresse et de ne penser qu'à cette cérémonie pour laquelle elle avait veillé des soirées entières en vue d'en faire un événement exceptionnel. Elle n'aimait pas que le contrôle des choses lui échappe, raison expliquant certainement — mais en petite partie — pourquoi elle répugnait à se montrer en société.
Et là, il lui semblait que de minute en minute, le tableau se noircissait. Entre le héraut qui l'avait agacée, Asdru qui semblait toujours d'humeur morose, la moitié des convives prévus qui traînaillaient, la Kölsch même pas assez fraîche et même — car en temps normal, elle ne s'en serait pas formalisé — Max qui la battait froid, elle sentait sa réserve de patience s'épuiser inexorablement. Portant sa cuillère à sa bouche, elle réfléchissait à la situation quand ce qui ressemblait à un cri qui ressemblait vaguement à un cochon qu'on égorge lui parvint.
Elle tourna la tête, instantanément, à la recherche de la personne s'étant rendue coupable d'une telle démonstration d'incivilité et son regard tomba sur un Håkonqui se tenait les côtes en compagnie du Duc de Dun-le-Roy. Concevant déjà quelque peu de rancune à l'égard du dernier et étant donc déjà légèrement irritée, il ne lui en fallut pas plus pour sentir sa colère s'embraser. Mais chez Ingeburge, la colère, ce n'est pas vraiment démonstratif.
La Prinzessin reposa sa cuillère, lentement, puis, sourcils froncés, elle déclara froidement au jeune Danois, élevant sensiblement la voix :
— Faites-nous donc partager, messire mon neveu, les raisons de votre si soudaine gaieté. Ne nous laissez pas hors de votre plaisanterie, je vous prie.
Tout le monde l'avait forcément entendue.
Et là, il lui semblait que de minute en minute, le tableau se noircissait. Entre le héraut qui l'avait agacée, Asdru qui semblait toujours d'humeur morose, la moitié des convives prévus qui traînaillaient, la Kölsch même pas assez fraîche et même — car en temps normal, elle ne s'en serait pas formalisé — Max qui la battait froid, elle sentait sa réserve de patience s'épuiser inexorablement. Portant sa cuillère à sa bouche, elle réfléchissait à la situation quand ce qui ressemblait à un cri qui ressemblait vaguement à un cochon qu'on égorge lui parvint.
Elle tourna la tête, instantanément, à la recherche de la personne s'étant rendue coupable d'une telle démonstration d'incivilité et son regard tomba sur un Håkonqui se tenait les côtes en compagnie du Duc de Dun-le-Roy. Concevant déjà quelque peu de rancune à l'égard du dernier et étant donc déjà légèrement irritée, il ne lui en fallut pas plus pour sentir sa colère s'embraser. Mais chez Ingeburge, la colère, ce n'est pas vraiment démonstratif.
La Prinzessin reposa sa cuillère, lentement, puis, sourcils froncés, elle déclara froidement au jeune Danois, élevant sensiblement la voix :
— Faites-nous donc partager, messire mon neveu, les raisons de votre si soudaine gaieté. Ne nous laissez pas hors de votre plaisanterie, je vous prie.
Tout le monde l'avait forcément entendue.
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Ingeburge- Die Verdammte Schneekönigin
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